Vendez votre corps.

Une amie Facebook disait à ses potes via son statut qu’elle voulait se faire tatouer un truc quelque part et sollicitait leur aide pour savoir quoi et où. À la blague je lui ai suggéré de se faire tatouer le logo de son employeur et de se faire verser une commandite. L’idée n’est pas nouvelle et m’a rappelé de vous faire part d’un reportage que j’avais ramassé sur mon agrégateur pour en parler ici. Un jeune étudiant en marketing de Toulouse, Tom French, a décidé de vendre tout son corps à des fins commerciales (son site, AdvertisingHim est disponile, ici). Devenir un panneau publicitaire vivant. Rien de moins. En réalisant ce défi, le français empocherait plus de 100,000 $ (haaaaa, ça te titille, Josée, hein?). Ce qui semble un bluff de l’étudiant pour attirer l’attention (en vue d’une future carrière en marketing…) amène quand même certains à se questionner sur la légitimité d’un tel geste. « Depuis l’abolition de l’esclavage au 19e siècle les corps ne se vendent plus, précise Gianni Haver, sociologue à l’Université de Lausanne.» Ce qui est intéressant dans le reportage, toujours selon French, c’est l’intérêt marqué de plusieurs entreprises pour le projet : une vingtaine d’entre elles auraient même déjà signé et réservé leur emplacement. À suivre. Où à subir, Josée…

>via Nouvo

8 commentaires

  • Les boxeur le font pour l’instant d’un combat. Tu vas me dire que c’est pas permanent, mais le principe est relativement semblable. Je vais y penser sérieusement. ;-D

  • Je ne sais pas si ça marcherais sur un bâtiment. Exemple: tu achètes un bloc logement sur une route bien passante et tu vends de l’espace sur les murs du bâtiment ou la bâtiment devient tout simplement aux couleurs de la dite marque. Hummm je vais y penser…

  • Mmm… Je pense que ton idée de bloc-à-pubs va être déboutée par le département d’urbanisme de la ville…

  • faut quand même pas exagérer et revenir en arrière en mentionnant l’esclavage…C’est on corps et personne décide pour toi, et si tu es assez moron pour te faire tatouer « provigo » sur la bedaine…ben vas-y

  • @ Annie
    Ben raison! Le sociologue y va un peu fort. D’ailleurs ce qui m’a frappé dans le reportage c’est que finalement très peu de gens soient révoltés par ce genre de truc. Si le but de se faire tatouer des marques était de provoquer la population en général, c’est raté. Comme graphiste, j’avoue que certains logos sont vraiment plus beaux (artistiquement parlant) que certains tatouages affreux…

  • J’ai connu un gars à Chicoutimi qui s’est fait tatoué le logo de Nike en espérant se faire du fric…
    Nike n’a jamais répondu à ses demandes…

  • Le panneau publicitaire humain le plus efficace me semble être la tête…(ou tout ce qui peut se tondre, mais ça, ça demande un autre débat…)
    Tu te souviens sûrement de la pub de Volkswagen avec le type qui s’était fait raser le logo de la compagnie sur le derrière du cab. C’est voyant, efficace, réutilisable et pas permanent.

    Les têtes d’affiches…publicitaires?

    🙂

  • Le plus drôle dans l’histoire, c’est que de toute façon, nous sommes déjà des panneaux publicitaires vivants quand nous arborons les Nike, Pearl Izumi, Lacoste de nos vêtements, les Honda de nos autos, etc. – Le tatouage alors devient anodin…

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