Un Festival haut en couleurs.
C’est aujourd’hui que le Festival de Jazz et Blues de Saguenay 2009 prend son envol avec le spectacle d’Harry Manx. Jusqu’au dimanche, 29 mars, pas moins de 30 spectacles seront présentés dans plus de 10 salles pour la plupart dans le centre-ville. Il y aura de la vie sur la rue Racine; aussi bien créer notre propre chaleur, car dame nature a oublié qu’on était rendu au printemps… À surveiller, cette année : l’Orchestre Symphonique avec Yannick Rieu et Alain Lefèvre, la délicieuse Bïa, Émilie-Claire Barlow, Ricky Paquette… consultez l’horaire complet sur le site officiel du Festival. Pour leurs communications de cette année, j’ai décidé d’exploiter une gamme de couleurs assez vives : en fait, les programmes sont imprimés dans 4 teintes différentes, pour créer un effet multicolore quand ils sont enlignés dans un présentoir. Une image festive qui continue d’exploiter « madame jazz » (la fille véhiculée depuis les débuts du festival, il y a aura l’an prochain, 15 ans).
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Dans un billet du mois passé, j’expliquais qu’il arrive très souvent que les tendances se ressemblent, que même en vérifiant préalablement et en tentant de faire des choses différentes, il arrive qu’une idée originale ne le soit pas tant que ça… Astral Affichage lançait la semaine passée sa nouvelle plateforme graphique développée de façon à caractériser chacune des parties du groupe : le bleu pour l’affichage extérieur, le vert pour le mobilier urbain, l’orange pour le transport et le rose pour le numérique… Les mêmes couleurs que celles que j’ai choisies pour le Festival finalement! Pur hasard? Oui et non. Oui, puisqu’à part les couleurs, les concepts sont complètement différents; pour les couleurs, aucun hasard : présentez-vous dans une boutique de vêtements, regardez les publicités (celles du Lait, entre autres) et ce sont les 4 couleurs tendances de la saison (ou de 1982…). C’est ça les tendances. Parfait pour des communications passagères, de saisons, indispensables pour la mode; très peu pour d’autres créations qui se veulent permanentes, qui doivent passer le temps. Pour des gens en création le danger est de tomber dans le panneau, en voulant suivre la mode et de concevoir des pièces qui passeront inaperçues dans le temps.
Martin Larose
25 mars 2009 at 8:37 //
C’est vrai qu’ils sont accrocheurs tes programmes…
Je les ai vus partout à l’université et les 4 couleurs différentes ont un effet incontestable.
Beau festival que ce Jazz et Blues…j’y ai joué 3 fois avec «Slim» Sergerie…À la première édition, c’est nous qui avions fermé le festival à L’International…beaux souvenirs.
marc
27 mars 2009 at 7:33 //
Merci pour le compliment Martin. C’est vrai que c’est un festival intéressant, surtout qu’il se déroule en plein centre-ville et ça c’est indispensable pour donner une âme à une ville.