5 raisons pour m’engager, mais tout autant pour ne pas le faire.

ouinonSimplifions-nous la vie.
Voici cinq raisons qui vous convaincront de travailler avec moi ou de ne pas le faire.

1. Tempus Fugit
Ai-je le temps de réaliser votre mandat?

Il m’arrive de travailler la nuit.
Il m’arrive de travailler la fin de semaine.
Il m’arrive de me tourner les pouces toute la journée.
Il m’arrive de procrastiner des heures.
Il m’arrive d’avoir trop de temps.
Il m’arrive de ne pas avoir assez de temps.

La création n’est pas une job de production, mais de réflexion. On sait quand on commence, mais on sait rarement quand ça finit. Il m’arrive d’avoir des idées géniales en si peu de temps que parfois, j’oublie qu’il faut que je bûche des jours pour en trouver une nulle. Je sais que ça peut vous compliquer la vie, mais c’est comme ça. Comprenons-nous bien: la notion de temps en est une élastique. Il m’arrive de réaliser des mandats dans un temps record comme je peux dépasser une date de tombée parce que je trouve que vous méritez mieux que l’idée pondue pendant ce court laps de temps.

2. Bacon
Comme le temps c’est de l’argent, vous pouvez facilement vous imaginer que la notion d’honoraires se décline de la même manière.

Il m’arrive de me faire dire que je charge trop cher.
Il m’arrive rarement de me faire dire que je charge trop peu.
Il m’arrive de me tromper dans l’évaluation du travail à accomplir et manger mes bas.
Il m’arrive de tomber sur une idée géniale dans un temps record et réaliser que je fais une vraie bonne affaire avec votre mandat.

Soyons clairs : si c’est un prix que vous cherchez, vous n’êtes pas à la bonne place.
Pas que je ne suis pas abordable ni non négociable, mais si votre idée première en m’engageant est de sauver des sous ou de vous servir de moi afin de négocier votre fournisseur régulier, je ne pense pas que notre relation débute. Voyons les choses comme elles sont : mon travail consiste, entre autres, à vous faire connaître, à vous vendre, à vous définir pour ainsi vous améliorer et ultimement, vous faire faire de l’argent. Ça vaut et coûte quelque chose.

Je considère que mes créations sont pertinentes, imaginatives et valent le prix demandé. À vous de voir.

3. Fun
J’aime ce que je fais. Je tripe sur mon travail. Jamais routinier, le métier de création est directement fait pour moi. Malgré les heures, les angoisses (oui oui, la recherche d’une idée est souvent un supplice intellectuel…), il faut garder sa bonne humeur. Labeur égale bonheur, mais uniquement dans la bonne humeur.

J’ai besoin de me sentir appuyé.
J’ai besoin de sentir que la confiance s’installe.
Je déteste quand on me bouscule.
Je crois au respect mutuel.
Rire n’enlève rien au sérieux d’une démarche.
Garder son naturel éteint et tenter d’être quelqu’un d’autre est-ce qu’il y a de plus turn-off quand tu brainstormes.

Mes rencontres client ne sont pas traditionnelles. J’aime avoir du plaisir. Je ne me prends pas au sérieux, même si certains de mes mandats demandent de l’être. Démêlons les individus du mandat. On peut avoir des fous rires quand on travaille sur une campagne de sensibilisation sérieuse. Ça détend l’atmosphère et ça pousse les relations au-delà du simple contact client-fournisseur de services. Avoir du plaisir en travaillant, c’est sain.

4. Les p’tites vites
J’aime bâtir de longues relations avec mes clients. Les one shot deal ne m’intéressent pas. Je ne cherche pas à travailler sur tous les mandats pour lesquelles on me sollicite.

Si je vous connais en profondeur, j’anticipe vos besoins.
Si je vous connais en profondeur, je connais votre réalité.
Si vous connaissez ma réalité, vous comprenez que sous mes airs parfois désorganisés, je livre toujours la marchandise.
Si vous connaissez ma réalité, vous savez exploiter mes forces.

Quand on travaille sur une longue période avec un client, toute la notion d’investissement prend sa valeur. Chaque action n’a pas nécessairement une facture attachée à celle-ci. Comme dans une relation amoureuse, on peut toujours compter l’un sur l’autre pour avancer. J’ai des clients qui me suivent depuis plus de 15 ans avec qui j’ai des relations de symbiose qui dépassent largement mon expertise première. Certains me demandent un avis sur des transactions immobilières, d’autres sur des changements stratégiques qui dépassent les communications. On ne conte pas ce genre de secrets à une nouvelle flamme, mais à ton vieux pote, oui.

 5. Parfait pour moi
Même si j’ai certaines facilités dans certains domaines, j’aime qu’on me propose des trucs auxquels j’ai rarement été mandaté. Avec l’expérience, j’ai appris à connaître mes limites et si je ne me sens pas à l’aise j’oriente le client vers quelqu’un qui saura mieux le réaliser.

Un mandat peut-être ennuyant, mais super payant.
Un mandat peut-être génial, mais avec un budget de misère.
Le mandat doit nécessairement m’intéresser.
J’aime faire des trucs différents.
Je n’aime pas qu’on me limite.

Je ne pense pas être unidimensionnel et ce n’est pas parce que je n’ai pas réalisé de mandats dans votre domaine que je ne suis pas en mesure de le faire. Moins connaître un champ d’expertise peut s’avérer un atout important puisque la connaissance vient souvent avec des paradigmes et des idées précises. Moins de balises, plus de créativité.

 

 

 

1 Commentaire

  • 21 septembre 2013 at 17:56 //

    Marc,

    J’adore lire tes chroniques mais surtout ton écriture Pour moi, te lire c’est du vrai bonbon et ça me rejoint vraiment.

    Bravo!

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