Merci™

Thérapie 2.0.
Merci pour tous ces bons mots; ici, sur le blogue de Patrick Lagacé, par mail et sur Facebook ou de vive voix. J’ai décidé de vous répondre par ce billet au lieu de le faire un à un. Par pudeur, j’imagine. J’avoue qu’écrire le précédent billet, si difficile soit-il a eu un effet assez bénéfique sur moi. De le diffuser, encore plus. J’ai toujours été mal à l’aise de raconter ou de discuter de cet épisode de ma vie. À 14 ans, j’avais plié ce souvenir, tel un petit mouchoir, et l’avait placé dans un coin de ma tête. En tentant de le cacher. Comme si c’était une tare. Je fuyais les discussions que mes parents voulaient engager. Je les fuis encore, ma mère vous dirait. Mais disons que ce témoignage est un début d’ouverture de ma part. Après 31 ans. Ce qui m’a fasciné dans vos commentaires, outre ceux des parents qui faisaient de l’introspection par rapport à leurs propres enfants, ce sont ces gens qui ont vécu des tragédies semblables, qui ont côtoyé la mort d’un proche. J’ai senti par leurs témoignages que je les avais peut-être aidés à sortir eux aussi de leur bulle l’espace d’une petite lecture. Prenons-le comme une thérapie de groupe… en ligne.

Parent Étoile
Un commentaire qui m’a particulièrement touché est celui de Sylvie Hamel; elle s’occupe de jeunes qui vivent des deuils.  Je trouve ça bien qu’un organisme de la sorte existe. Quand on est plus jeune, je ne pense pas que nous ayons la force nécessaire pour relativiser et le résultat est souvent que la blessure reste béante sans espoir de guérison. Si ce billet sert à faire connaître le travail de Mme Hamel, ça n’aura pas été en vain. Si vous avez 2 minutes, visitez son site

Marc vs. Traitdemarc
Je comprends que certains d’entre vous arrivent sur ce site parce que vous vouliez connaître un peu mieux mon travail, vérifier mes compétences, voir mon porte-folio, avoir un juste portrait de la business que je fais. Et vous voilà tombé sur un témoignage thérapeutique. Et c’est tant mieux. Je pense que nous travaillons avant tout avec des individus, pas des compagnies. Que les relations que nous bâtissons comme client/fournisseur ne le sont pas uniquement sur des compétences, mais sur des valeurs partagées. Que vous connaissiez cet épisode de ma vie maintenant, vous donne juste un peu plus d’info sur la personne que vous vous apprêtez à engager. Un portrait plus global qu’une carte d’affaires et un CV blanc comme neige. Human Touch.

> L’illustration vient du site de Parent Étoile

1 Commentaire

  • 4 juin 2010 at 9:48 //

    marc, je viens de lire ton précédent billet, c’est vraiment touchant, j’ai la gorge serrée. je pense à mon ado de fille à qui ça pourrait arriver. quel cauchemar!

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