BCN – Street Art

P1010678.jpgVoici une série de clichés prise sur le vif lors de mon séjour à Barcelone. Des affiches légales ainsi que sauvages et beaucoup de graffitis se retrouvent sur ces photos. L’Art de la rue, quoi. Sur chaque rideau de fer protégeant la façade d’une boutique on découvre une création; Barcelone étant la plus barbouillée parmi les villes européennes importantes. Dans mes escapades journalières, j’ai dû prendre plus de 500 photos, relevant ici et là des styles et reconnaissant des auteurs avec leurs tags personnalisés. J’en ai profité pour visiter quelques boutiques spécialisées en Street Art dans lesquelles on retrouvait des livres, des chandails et des murs de peintures en aérosol. Même si, à la base, l’art du graffiti est considéré comme du vandalisme, je ne pouvais m’empêcher de considérer la plupart de ses oeuvres vraiment intéressantes et affirmer que ces designs instantanés allaient de pair avec l’esprit culturel et de tolérance se dégageant de cette ville. L’art du graffiti est avant tout celui de la dissidence politique ou sociétale, certains graffiteurs allant jusqu’à affirmer que c’est en réaction à la saturation publicitaire qu’ils créent ces images gratuites sans but lucratif. Dans le même esprit, je vous les offre…

Cliquez sur une photo pour voir un format plus grand, par la suite vous pourrez naviguer parmi les photos grâce aux flèches situées à gauche et à droite de chacune d’elle (elles apparaissent lors que vous placez votre souris au centre de chaque côté)

BLA BLA BLA – OU CONSTATATIONS DIVERSES # 04

vivalavidaMe voilà de retour. Finies les vacances. Comme je suis un peu rouillé par un manque d’activité intellectuelle, voici en vrac quelques bla-bla et constatations diverses… histoire de remettre sur les rails la vieille locomotive que je suis.

Vacances – vraiment?

J’ai eu quelques conversations avec des fournisseurs et des collègues sur l’épineux sujet des vacances. Même si la plupart des gens pensent que prendre des vacances est un droit inaliénable, certains ont de la difficulté à lâcher prise. Pour un travailleur autonome, c’est un véritable casse-tête. L’avant et l’après vacances est un blitz de boulot pour rendre les dossiers à bout. J’ai longtemps traîné une mauvaise attitude par rapport au fait d’arrêter quelque temps et de prendre congé, sans pour autant que mes clients me fassent des reproches ouvertement, c’est plutôt de moi par rapport à moi-même d’où émanait le problème. Une surdose de responsabilité probablement. Comme si le fait de prendre des vacances laissait mes clients sans recours, ou pire les mettait dans le trouble. Avec le temps, j’ai compris qu’arrêter est tout simplement normal. Tout le monde y a droit. Comme j’avertis maintenant longtemps à l’avance que je quitte pour quelques jours, je reçois souvent de bien beaux messages de mes clients m’indiquant de profiter au maximum de ces temps de repos justifiés.

Le voyageur à l’espadrille unique.
Jeudi dernier, au retour de Puerto Morelos à l’aéroport PET, sur le carrousel à bagages, bien assis entre deux valises, gisait une espadrille unique. La mienne. En la ramassant sous les regards amusés des autres voyageurs, je ne pouvais m’enlever à l’esprit dans quel état je retrouverais le reste de mes biens. Quand ma valise apparut, les fermetures éclair étaient toutes ouvertes, laissant des trous béants par où pouvaient s’échapper tous mes vêtements. Au comptoir d’American Airlines, on n’avait pas trop l’air de s’en faire avec ce problème. Je veux bien être fouillé, mais s.v.p., refermez la valise par la suite. Ce n’est pas sans me rappeler ces musiciens d’Halifax et leur combat avec la compagnie aérienne United. Comme la compagnie faisait la sourde oreille par rapport aux bris de leurs instruments de musique causés par une mauvaise manipulation de la part des employés de United, le groupe a décidé de jouer au Robin des Bois des temps modernes, de composer une chanson sur leur aventure et de la diffuser sur YouTube. Le tube United Breaks Guitar a été vu par plus de 4,500,000 d’internautes à ce jour, créant une onde de choc chez United. À voir!

La grippe fait mal aux Mexicains.
C’était ma neuvième visite à Puerto Morelos au Mexique. Jamais je n’ai vu ce coin de paradis autant touché par un manque de touristes aussi flagrant. Même après le passage de l’ouragan Wilma. Le délire de la grippe a touché totalement ce pays, très injustement diront bien des gens. Même si cette partie du Mexique n’a jamais eu de cas précis, les voyageurs ont décidé de bouder cette destination. Quand on pense que leur économie dépend presque qu’exclusivement du tourisme, c’est peu de dire que les Mexicains paient cher pour un délire qui a réussi à remplir des pages de journaux et des milliers d’heures de bulletin de nouvelles en continu, mais très peu leurs poches…

Brushes pour passer le temps.
De toutes les applications téléchargées pour mon iPhone, le top du top est Brushes qui vous permet de griffonner des minis toiles tranquillement n’importe où, n’importe quand. L’illustration qui orne ce billet a été réalisée par ma fille, Frédérique entre Miami et Montréal. Comme quoi l’amour de la typo ça peut se transférer génétiquement…

Vivement les légumes de saison.
Voici enfin le temps de l’année où on n’a rien à envier aux pays du Sud ou de l’Europe quant aux plaisirs de manger saisonnier. Juste en face de chez moi, les Jardins Gobeils ont les étales pleins. C’est le bonheur des épicuriens. Le temps des récoltes est si court dans notre hémisphère nord qu’il faut en profiter au maximum! Couscous, bouilli, légumes grillés, à vos spatules! Les légumes sont croquants et goûtent la terre et non la serre. Mmmm.

crónicas de barcelona – parte cinco et ultima

p1010638Le retour. Alors que beaucoup de gens sont heureux de revenir d’un voyage, je suis plutôt de ceux à qui les retours font mal. J’ai la racine facile. Je m’habitue très rapidement aux endroits que je visite. Je refais mon nid sans effort. C’est la grande différence entre visiter une ville et tenter d’y habiter, ne serait-ce qu’une courte période. Le touriste veut voir, moi, je préfère y vivre. Que dire sur Barcelone qui n’a pas été encore dit? Le sentiment personnel que j’ai eu par rapport à cette ville est la notion de tolérance. Barcelone transpire la tolérance. C’est avant tout une ville jeune. La moyenne d’âge des gens recontrés était souvent près de la trentaine. Cette jeunesse lui donne cet air nonchalant de vouloir se couvrir d’une certaine insouciance. C’est une ville cosmopolite où les barrières raciales sont quasi inexistantes. Ce multiculturalisme se vit au quotidien, mais aussi culturellement. C’est aussi une destination gay-friendly. Beaucoup d’homosexuels ont choisi Barcelone comme ville d’accueil. Ils s’y sentent chez eux. La ville est définivement design. Au niveau architecture, mode et graphisme, la ville est explosive, à l’avant-garde, ouverte et source de tendance – j’ai préparé une sélection de photos qui le souligne bien (aussitôt terminé, je vous dévoilerai le lien…). Je pense que chaque lieu visité dans une vie marque notre façon de vivre, de faire ou de voir les choses si et seulement si on laisse la chance à celle-ci de nous contaminer : Barcelone m’aura donné une bouffée d’air frais au niveau de la créativité. Comme si les bulles du cava provoquait un effet sur mes cellules rachidiennes, un électro-choc créatif qui bouleverserait mes paradigmes, un pompage du coeur au cerveau. Chacun de mes clients me permet, grâce aux honoraires qu’il me verse, de faire des voyages. Chacun de ces voyages me permet de me renouveler. Chaque voyage permet à ces clients de profiter de ces remises à niveau créatives. Un ami m’avait déjà raconté qu’il avait déjà songé à convertir les frais de ses voyages en frais de formation (!). Fiscalement parlant, ça ne tient pas la route; mais créativement parlant, oui. Regarder, observer, comprendre comment les différentes cultures expérimentent, règlent certains problèmes communs est inspirant. Je donne beaucoup de latitude aux pays que je visite. Je tente de ne jamais juger, avec mes yeux de Nord-Américain, des solutions qui ne le sont pas. Il faut connaître un pays, sa culture, son histoire avant d’être en mesure de juger de la pertinence ou de la disconvenance d’un résultat. Ça explique peut-être pourquoi, je suis la plupart du temps contrarié par des formules nombrilistes du genre : « nous sommes THE reference! ». Nous sommes très forts là-dessus, au Québec. Nous aimons nous autoproclamer les meilleurs dans tels ou tels domaines. Je suis très critique par rapport aux peuples qui se comparent à d’autres, en plaçant ses solutions comme les meilleures sans tenir compte des contextes sociaux et historiques. Chaque personne étant unique, chaque personne étant si subtile, il est tellement audacieux de comparer une seule facette alors que nous sommes composés d’un tout si complexe. C’est la conclusion de ces chroniques barcelonaises. Retour au boulot. Vale! Vale!

crónicas de barcelona – parte quatro

castafioreTrempalavette ou Traviata, c’est selon.
Nous sortons à l’instant même du Palau de la Musica Catalan où nous avons assisté à la Traviata, l’opéra de Verdi, interprété par l’Orchestre Nationale de Rome. Beau spectacle. Quelle salle! Mais quelle chaleur! J’imagine que l’on a voulu épargner les cordes vocales de ces virtuoses en laissant la climatisation à off, mais bordel qu’il faisait chaud. Le spectacle était magnifique. Cette salle est époustouflante. Difficile de garder ses yeux sur le spectacle, tellement il y a de choses à regarder architecturalement parlant. J’ai lu que la sonorité n’y est pas très bonne… J’avoue ne pas avoir remarqué. Comme 95 % des gens qui ont applaudi à tout rompre le spectacle d’ailleurs. Et ça nous a fait marrer. Ça nous a rappelé le débat complètement débile qui se déroule chez nous. Nous sommes au Palau de la Musica, l’une des plus belles salles d’Espagne (et peut-être d’Europe) et le son n’y est pas à son top. Qui s’en plaint? Peu de spectateurs en tout cas. Et c’était plein à craquer. Contrairement à bien des spectacles chez nous…

Pendant que l’on jouait du soulier sur le plancher de danse, c’est au cul de certains que le mien aurait atterri.
Hier, soirée Flamenco au Tableo Cordobes (une suggestion de Claire, merci!) – comme le spectacle de Ojo de Brujo était annulé, nous avons opté pour un plan B pour un spectacle de Flamenco. Nous sommes super bien tombés. Petite salle. Excellents danseurs, guitaristes et chanteurs. Un flamenco sale. Avec des cheveux gominés et barbes fortes. Excellent spectacle. MAIS. Bordel de merde que les gens autour parlaient. Une vraie maladie. Y avait des enfants partout qui parlaient, souvent plus fort que les chanteurs. Les parents, tout près, ne disaient rien. J’ouvre ici une méga parenthèse en forme de caillou dans la mare : je trouve que les européens, plus spécialement les Espagnols donnent une latitude sans limites à leurs enfants. Hier, c’était à la limite du tolérable. On ne parle pas de quelques rires espiègles; on parle de hurlements, de chicanes; quand deux des chanteurs regardent les enfants en se demandant où sont leurs parents (juste à côté, souriant, la vie est belle!), il y a de quoi se poser des questions. Je parle souvent de respect dans ce blogue. C’est une vertu que j’essaie de pratiquer. J’ai appris à mes enfants à respecter les autres. Que leur liberté se termine où celles des autres commencent. Alors que chez nous, on vit une certaine mode de l’enfant-roi, ici on parle plutôt de tolérance abusive. Hé! Ho! Un enfant se remet vite de recevoir un « non » dans la vie. Ça lui permet de se rendre compte qu’il existe des limites. Et que ce n’est pas à lui de les décider. Bon, le vieux con a fini de péter sa coche.

Pif Paf Pouf.
Vu que j’ai ouvert une parenthèse critique, dans le sujet précédant, continuons dans la même veine. Le 23 juin, alors que l’on fêtait au Québec la Saint-Jean-Baptiste, ici les festivités de la San Juan se mettaient en branle. Toute la nuit, les jeunes fêtent sur la plage. Il y a des activités d’organisées un peu partout. À l’improviste. J’ai assisté à une fête de quartier avec tam-tam et djembé africain, et ce, complètement par hasard. Partout dans la ville, les pétards sont à l’honneur. Avis aux cardiaques : évitez Barcelone, la veille de la San Juan. Je ne me souviens pas avoir eu autant le coeur qui débat. À chaque coin de rue, dans chaque parc, un pétard était lancé. C’était apocalyptique! – près des terrasses, en prenant un verre tranquille, des enfants (accompagnés de leur parents (!!!) lançaient des pétards aux passants. On ne parle pas ici de petite pétarade… Un boom qui rend sourd quelques minutes. Les pétards avec lesquels on jouait, dans mon jeune temps (en cachette, bien sûr) et dont l’on a interdit depuis la vente chez nous. Je peux comprendre la fête. Les feux d’artifice. Mais, attaquer quasiment des gens… mmm, pas sûr.

Bouffe.
Il ne me reste que 3 jours. Haaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa. Au menu : que des crustacés et poissons. Couteaux, palourdes, moules. Rien qui possède des poils. Sans pattes. Qui marche. Que du salin. De la mer.

crónicas de barcelona – parte tres

p1010468Le vin est bon pour le coeur, mais le coeur du vigneron est encore meilleur.
Quelle journée! Lundi, nous étions attendus à Vilafranca del Penedès pour une visite privée du vignoble de Parés Baltà. Carl et sa copine Nathalie de l’International Café de Chicoutimi avaient organisé la rencontre pour nous. Arrivés à la gare, nous attendions patiemment la personne qui devait venir nous chercher. Quelle ne fût pas notre surprise en voyant arriver le 4×4 de voir que c’était le propriétaire en personne, Mr Joan Cusiné Cusiné, qui nous cueillait à la gare. Direction Sant Pau d’Ordal, pour casser la croûte chez Cal Xim, histoire de faire connaissance un peu plus. Au menu : anchois, pan con tomate, légumes grillés, ravioli de morilles, thon et deux bonnes bouteilles de Blanca, un cava nommé ainsi en l’honneur d’une des petites filles de notre sympathique hôte. De l’espagnol à l’anglais, en passant par le français et un peu de catalan, la discussion était autant rafraîchissante que notre goûter. Autant nous étions intimidés de rencontrer un tel monsieur, autant celui-ci nous mettait à l’aise en nous racontant son métier, en nous expliquant les valeurs auxquelles lui et sa famille adhèrent depuis des décennies (voire des siècles – le vignoble datant de 1790!). Je n’aurais pas visité une seule vigne et avalé une seule goutte que ma rencontre aurait déjà été complète à simplement écouter ce grand monsieur parler avec fierté de ses enfants, de son travail, mais encore plus de la façon dont il le fait : avec un respect de la terre et des personnes qui l’entourent. De le voir nous expliquer comment frotter l’ail sur notre pain, de nous demander d’ajouter un peu plus de son huile d’olive sur celui-ci, de nous parler de bouffe et du bien être que le vin pris avec modération apporte valait à lui seul le voyage. Après ce succulent repas, nous prîmes la route vers la montagne où habitent presque toutes ses vignes. Le décor était à couper le souffle! En nous expliquant le fonctionnement d’une vigne, Mr Cusiné nous a raconté les cinq éléments primordiaux à la réussite d’un vin : le climat, celui du Penedès est exceptionnel; la terre, la sienne est 100% organique, sans aucun agent chimique, engraissée naturellement par son cheptel de mouton (que nous avons d’ailleurs aperçu traverser la route…); la proximité de la mer, qui assure une humidité qui permet la photosynthèse; le dévouement de ses jardiniers qui travaillent la terre (il fallait le voir s’arrêter tout au long de notre parcours afin de parler à chacun d’eux, avec une attention particulière (allant même à s’excuser de nous faire patienter !) – dans l’auto, il m’a réaffirmé, à quel point ces gens sont importants pour lui…); et, bien sûr, le savoir-faire. Il était inutile d’ajouter le sixième élément qu’est la passion puisque tout au long de notre visite, c’est ce que nous ressentions en buvant… ses paroles. Après nous avoir montré tous les cépages, il nous a grimpé au plus haut des sommets pour que nous puissions avoir une idée plus large de la superbe vallée du Penedès. Retour, tard en fin de journée, pour jeter au coup d’oeil à la cave et déguster cinq vins pour nous donner une idée de la qualité de ceux-ci. Vous dire à quel point nous avons apprécié cette rencontre. Outre le simple fait d’avoir fait une visite instructive, d’avoir eu le privilège de parler avec ce grand monsieur sera selon moi le point culminant de ce voyage. Je parle souvent de bouffe, sur ce blogue. J’adore les artisans qui nous permettent de bien manger, de bien boire, de bien vivre, quoi. Ces gens ont souvent les plus belles valeurs qu’une personne peut avoir : intégrité, passion et respect. Aujourd’hui, cet homme très occupé (on s’en doute!), n’a pas passé huit heures de son précieux temps avec un client, un important importateur de vin ou un grand restaurateur; non, il les a passé avec deux étrangers pour le plaisir de leur faire découvrir sa passion. Je ne pense pas oublier ce grand monsieur de si tôt. Merci M. Joan.

Excès de bagage 2.0

Encore tombé sur une autre librairie spécialisée. Ouin. Et une valise de vin. Rien de moins.

Fête des Pères et Segrada Familia

La semaine passée alors que nous visitions la Segrada Familia, j’ai eu un moment où j’ai eu un flou dans mes lunettes. En regardant les hommes travailler à monter encore ce projet fou de Gaudi, mes pensées sont allées directement vers toi. Tu aurais adoré voir ces hommes travailler. Les voir lisser le ciment. Les voir travailler de leurs mains. Ça t’aurait plu tout ça. Tu avais adoré l’Espagne, et depuis les événements de 2001, tu ne voulais plus voler… par peur. C’est ironique et futile, aujourd’hui, tu ne trouves pas? Quand je suis sur une terrasse, à prendre une coupe de vin, et que je vois passer une jolie Espagnole, je comprends pourquoi tu avais autant aimé ton séjour ici… Bonne Fête de là-haut.

crónicas de barcelona – parte dos

p1010232Pour bien faire, il me manquerait une autre paire de pieds.
Mercedi soir, 23 h 57, dans mon appartement, je regarde mes pieds et me demande si demain ceux-ci auront repris une apparence normale. J’ai les pieds comme ceux de John Merrick dans L’Homme-éléphant. Mon petit orteil ressemble au gros… vous imaginez les autres. Si je prenais l’avion, aujourd’hui, mes pieds devraient être remisés dans le compartiment du dessus, par manque de place sous le siège avant. Nous avons exagéré. Nous avons marché cette ville du nord au sud, d’est en ouest, plusieurs fois par jour depuis notre arrivée. 30 km par jour en sandales, c’est trop. Là le coeur prend sa revanche : hey en bas, je suis capable de suivre, mais pas vous… Sans blague, mes ampoules ont des ampoules. Demain, repos.

Excès de bagages garanti.
Lors de notre arrivée, j’avais remarqué une librairie à deux pas de chez moi. Je ne m’y étais pas tout de suite arrêté en me disant que je le ferais sous peu. Hier, en revenant de la Segrada Familia, nous nous y sommes glissés. Stupeur. Tremblements. Une librairie spécialisée en graphisme! Je suis tombé dans un magasin de jouets. Un obèse dans une chocolaterie. J’y ai fait le tour en promettant d’y revenir avant mon départ. Le lendemain, j’y passais 1 h 30. J’aurai un excès de bagages en livres c’est certain.
Parlant de livres… c’est vraiment une bien mauvaise nouvelle que j’ai reçue du Saguenay, hier. Jiix, mon libraire de bandes dessinées ferme ses portes à la fin du mois. C’est vraiment navrant. Quand une boutique spécialisée de la sorte ferme ses portes dans une grande ville, on peut toujours se rabattre ailleurs, vers une autre. En région, perdre une boutique comme ça, c’est simplement nous faire reculer au niveau de la culture. Aujourd’hui en faisant mes achats dans cette boutique éclectique à Barcelone, je pensais à ces deux jeunes entrepreneurs qui ont tenté et résussi de créer un univers qui n’avait rien à envier aux grandes villes. Stéphane et Patrice, vous aurez réussi à donner de l’éclat à une ville qui en manque bien trop souvent. Merci.

Une mauvaise nouvelle en attire une autre.
Alors que je me demandais, en scrutant le site de la Renfe (le train en Espagne) pour trouver une façon de rejoindre Terrassa au spectacle de Ojo de Brujo, vendredi, j’ai reçu un courriel qui a mis fin à mes recherches. Le spectacle est remis en octobre. Mais moi, en octobre, je n’y serai pas. Fait chier. D’autant plus que je devrai me taper le remboursement, uniquement sur place. Hey, c’est cool de vendre des billets par Internet, mais ça serait autant cool de pouvoir les rembourser de la même façon, les cocos!

Singing in the rain.
Je vous raconte. Dans la nuit de lundi, vers 1hoo, en bobettes, la brosse à dents dans la gueule, je sors sur le balcon pour vérifier le plat dans lequel s’écoule l’eau du système de climatisation. Il est plein. Je fais ni un ni deux et décide de l’envoyer par-dessus bord. Sans regarder. Les deux mecs qui passaient sous mon balcon n’ont pas trop chialé… soit, il faisait très chaud, soit, c’est monnaie courante à Barcelone d’arroser les passants…

Comida – parte duo.

Hier, on a mangé Thaï, c’était très bien : décor, bouffe, service. On était juste trop près de la cuisine. On sentait l’huile à plein nez. Aujourd’hui, poisson. Un peu déçu. Chez Can Mayo dans la Barcelonetta, mon poisson n’était pas à la hauteur, mais la pieuvre était impeccable. Faut dire que la barre était haute pour rivaliser avec mon déjeuner / dîner : au Mercat de La Boqueria, on a réussi à se trouver deux places au bar de Pinoxto. Véritable emblème à Barcelone. Au menu : couteaux à l’huile, calmars aux fèves et ragoût catalanais de veau. 3/3. Service génial. Bouffe plus que parfaite. Et que dire du marché. L’épicurien en moi se rappellera longtemps de ce marché. Finalement en fin de journée, au retour d’un autre marathon de marche, je me suis arrêté chez Gispert, acheter des amandes et des noix de macadam : divin.

crónicas de barcelona – parte uno

arcQuand les jambes menent, le coeur suit.
Le jour se levait à peine, ce lundi, que j’enfilais mes Asics pour avaler quelques kilomètres d’asphalte catalan. Quelle sensation. En sortant de Sant Pere Mes Baix pour rejoindre l’Arc de Triomf sur la Passeig de Luis Company, une nuée de pigeons s’est envolée à mon passage. Je tournais un film. Sur la plupart des bancs du parc dormaient encore des clochards. Sur les rythmes de Passion Pit, ma foulée était, ma foi, assez importante. Comme à vélo, je suis ordinairement lent au départ pour ensuite progresser (je commence à être une vieille machine!), mais ce matin, à jeun, mes jambes avaient décidé que mon coeur devait suivre. Après deux tours du parc, j’ai longé la Ronda de Sant Pere pour aller me perdre dans les ruelles, sentir le pain qu’on cuisait un peu partout. Deux petits vieux près d’un kiosque à journaux m’ont salué. Mes chaussures flottaient sur le vieux pavé. Ma tête, elle, dans les nuages inexistants de ce lever du jour barcelonais. Se perdre, dans ce cas précis, n’était pas une figure de style : après quatre ou cinq détours, je n’avais plus aucune idée d’où j’étais rendu. Et je m’en foutais un peu. Mon coeur avait compris qu’il fallait s’y faire, que c’était les jambes qui menaient. À la sortie du labyrinthe, je suis tombé en terrain plus connu, en apercevant le Mercat Santa Catarina, mon retour était assuré.

Helvetica Rules
J’ai les yeux qui prennent des milliers de clichés à la seconde. J’emmagasine des couleurs, des choix typographiques, des affiches, des pubs et des enseignes qui m’entourent, faudrait que je pense sortir ma caméra quelques fois. J’ai déjà été un photographe (très amateur…) plus fringant, je trouve ça plus lassant maintenant de sortir le kodak. Et ça fait touriste. Je vais quand même tenter de m’y mettre. Ce qui saute le plus aux yeux du graphiste que je suis est l’utilisation massive du Helvetica (la typo) dans les communications de masse de la ville, mais tout autant sur les affiches culturelles. Je savais que le graphisme européen était nettement plus clean que le nôtre, mais pas autant.

Bouffe 2/3
La bouffe. Il est impossible de parler de Barcelone sans parler de bouffe. Notre premier repas fut à Mar de la Ribera. Petit resto sans prétention, réputé pour ses poissons (comme son nom l’indique), recommandé par la guide Michelin. Belle découverte. Produit frais, service impeccable. Les bébés calmars frits étaient succulents (une première pour moi – je le recommande à tous ceux que les calmars rebiffent, les bébés sont moelleux, non résistants sous la dent et très savoureux). La Paella aux couteaux et gambas, tout autant. Notre serveuse avait un sourire communicatif et le vin quoiqu’un peu chaud était bon. Dimanche, dans le même coin, on s’est plutôt fait prendre dans un piège à touristes. Taller de Tapas. Belle facture, belle carte, mais service pourri et bouffe plus qu’ordinaire. Si je pouvais manger des sardines tous les jours, je le ferais. Mais pas celles que j’ai mangées dans ce resto. Si je compare les sardines mangées la veille chez Mar de la Ribera, c’était le jour et la nuit. Je suis rarement le genre à me fier au décor d’un resto, mais là je suis tombé dans le piège. Pas grave. Je survivrai. Aujourd’hui, lundi, un choix près de chez nous, Sikkim, un resto de cuisine-fusion avec un décor et une ambiance très lounge. La bouffe était bien et le service génial. Rien pour écrire à sa mère (de toute façon, elle me lit…), mais quelques saveurs très originales, comme ce ravioli turc (!) à la citrouille, dates, yaourt et cannelle, exquis!

Extra bagage

C’est vraiment dur de remettre le moteur en mode repos. Je suis fatigué. J’ai des poches sous les yeux qui me rappellent que je ne dors pas assez et surtout très mal. Je n’ai pas encore réussi à me mettre en mode vacances. J’y compte bien, à partir de demain. Hasta Luego!

Cool Le cool.

lecoolJe suis à quelques jours de partir en vacances (vendredi). Je prends une pause, histoire de recharger mes batteries. Faire le vide pour mieux refaire le plein, comme on dit. J’ai connu une très grosse année : la mort de papa, la réorientation de carrière… Il me faut me retrouver. Direction Barcelone. Capitale de la Catalone. On a loué, ma copine et moi, un appartement dans El Born, le quartier branché de BCN, à quelques pas du Palau de la Musica Catalana. Au menu : pas d’horaire précis (jamais en voyage!), mais quand même quelques bookings; un spectacle du groupe Ojo de Brujo, une virée au Festival Sonar (le plus grand festival de musique électronique et d’art multimédia d’Europe avec ses prestations jour et nuit… je vais aller voir entre autres Orbital et Moderat (qui passe à 3 h 30 du mat’ !!!!); le festival Esperanzah de musique du monde, où l’on espère la participation de Manu Chao (merci Nathalie P., pour le in); une soirée à l’opéra (la Traviata), histoire de lâcher quelques larmes; une visite VIP au vignoble de Parès Balta dans le Penedès (oui, oui, VIP, rien de moins; c’est ça avoir des contacts, merci Carl!) – et de la bouffe, de la bouffe et encore de la bouffe. Pour un insomniaque, une ville qui ne dort pas est faite sur mesure. Je vais profiter de mon séjour pour regarder ce qui se fait comme graphisme, pub, graffiti, etc. C’est d’ailleurs en prenant contact avec des boîtes de pubs barcelonaises qu’une graphiste de là-bas m’a conseillé quelques musées, des librairies et des expos, mais surtout la merveilleuse idée de me procurer le livre Le Cool qui traitait de Barcelone. Le Cool, c’est une petite maison d’édition farouchement indépendante qui produit des bulletins d’évènements sur ce qui se passe culturellement parlant dans les grandes villes européennes : Amsterdam, Barcelona, Istanbul, Lisbonne, London, Madrid, Milan, Rome font partie du club. Ils ont aussi publié quelques guides de voyage sur les mêmes villes. Attention, pas du genre Guide du Routard ou Michelin, quoique je n’ai rien contre ceux-ci, mais un guide tout à fait délicieux au graphisme génial, aux sujets complètement créatifs et éclatés. Leur promesse : vous faire découvrir les parties d’une ville les plus tripantes en se fiant sur leur propre expérience et celles des gens « in » de la place sans se limiter sur ce que tout le monde veut voir… Ça promet. Je me suis mis d’ailleurs disponible comme candidat pour une interview pour Le Cool : les auteurs veulent sonder leur clientèle, histoire de voir comment les gens planifient les endroits qu’ils veulent visiter. Le Cool cherche à savoir ce que les gens qui aiment sortir des sentiers battus ont dans leur mire quand ils voyagent. Je vous raconterai si la rencontre a lieu. J’ai l’intention de bloguer de Barcelone. J’ai mon portable, ma caméra, un carnet pour griffonner et plein de bonnes intentions. Mais je ne vous promets rien. Comme dans les dessins animés, j’ai toujours un éternel combat au dessus de ma tête entre l’ange et le démon, mais rarement le dernier cède sa place. Procrastination est le mot d’ordre. Surtout en vacances. Le Cool va d’ailleurs s’en rendre compte assez vite. Surtout si je décide de ne pas me présenter à mon rendez-vous…

BLA BLA BLA – OU CONSTATATIONS DIVERSES # 03

300px-superman_v1_53Tant de choses à dire. Si peu de temps pour les exprimer. Quelle belle catégorie que ce Bla Bla Bla, histoire d’en dire beaucoup sans en dire trop! Let’s go!

L’équilibre se retrouve quelque part entre en faire trop et pas assez.
Jeudi midi, je sors d’une rencontre à la zone portuaire de Chicoutimi. Qui j’aperçois en bedaine (!!!) près des jeux d’eau? Pierre Lavoie en train de prendre un bain de soleil. LE Pierre Lavoie. Mister IronMan lui-même. L’homme qui réussit à faire des journées de 32 heures excluant les heures d’entraînement. Il me raconte son dernier stress avant le jour J de son grand Tour, on parle de nos vies qui tournent à 100 à l’heure, mais surtout d’équilibre. Comment l’équilibre fait foi de tout. Ying et Yang. Travaille fort, mais repose-toi fort aussi. Pierre m’explique qu’après la conférence qu’il vient de donner, il a le choix d’aller travailler une heure, mais qu’il a décidé de rester à l’extérieur, au soleil, relaxer un peu en réfléchissant. J’avoue ne pas m’être fié à mes lunettes quand j’ai aperçu ce beau bonhomme en short se laisser contaminer par les rayons du soleil, car ceux qui connaissent Pierre savent qu’il est très rare de le voir autrement que sur un « high ». Ben, ce midi, notre héros national a pris le temps de se faire bronzer le torse. Cool. Même si c’était pour 15 minutes. Il a réussi à compenser le rythme fou de son horaire par ce 15 minutes de quiétude personnel. Cours d’Équilibre 101.

Vous pouvez dire que vous trouvez laid tout ce que je fais, tant que vous me trouvez beau.
Réunion en début de semaine avec une équipe de travail chez un client. Débriefing sur un dossier où l’on analyse les pour et les contre, les bons comme les mauvais coups d’une production terminée. Quand vient le temps de critiquer mon travail, je sens le mal à l’aise. On prend des gants blancs. J’interviens en disant que les critiques m’importent peu, surtout si elles sont constructives. Je sais très bien faire la différence entre qui je suis et ce que je fais. Vous pouvez dire ce que vous voulez sur mon travail, ça restera toujours une question d’interprétation: les j’aime et j’aime pas n’ont pas encore leur place comme vérités absolues. Ni les c’est pas beau, c’est pas bon, etc. Tout est question d’interprétation. Alors quand je reçois une critique négative sur un projet, si elle est constructive, je l’écoute et l’accepte sans broncher. Elle n’est pas dirigée vers moi, mais mon oeuvre. Contrairement aux mères qui gardent un sentiment de maternité envers leur progéniture toute leur vie, j’ai la capacité de m’éloigner des contrats réalisés. Vous pouvez en penser ce que vous voulez. Tant que vous ne vous en prenez pas à moi personnellement, je n’en ai rien à cirer.

Quand on reçoit un compliment, on devrait se rappeler de Lafontaine et de sa fable « Grenouille et le Boeuf ».
Il m’arrive de féliciter des boîtes concurrentes sur des productions qu’elles ont réalisées quand je pense que celles-ci le méritent. Ça ne m’enlève rien et j’ose espérer que ça fait plaisir. Le petit courriel que j’envoie pour dire que je trouve leur dernier concept intéressant a pour moi la même signification que la petite tape amicale sur l’épaule : nous ne sommes pas des amis chers, mais nous nous respectons. Quand j’envoie un courriel de félicitations et que je reçois une réponse du genre : ouais c’est vrai que c’est bon, ça me fait chier un peu. Avoir l’humilité de se laisser reconnaître, c’est la première qualité d’un créateur. Douter. Ne rien tenir pour acquis est la prémisse afin de créer de grands projets. Si tu penses que tu es le meilleur et qu’en plus tu penses qu’on te donne raison en te félicitant, il te manque un grand bout avant de comprendre la vie…

La vie est longue.
Surtout en affaires. Je pense que les relations d’affaires sont aussi complexes que les relations d’amitié. On peut passer des mois sans parler à des amis et reprendre contact du jour au lendemain et vivre de belles retrouvailles. Le même phénomène se vit avec des clients. La semaine passée, une vieille cliente (ce n’est pas la personne qui est vieille, mais la relation d’affaires…) m’appelle pour prendre rendez-vous pour un dossier super intéressant. J’adore ces moments. Les retour. I’am back. Fais ton travail, fais le bien. Point. Tu ne peux forcer les gens à travailler avec toi. Si c’est pour faire, ça fera. Point. Respecte les gens, clients ou pas. Si un client te quitte pour une raison autre que la relation que tu as avec ou la qualité de ton travail, laisse-le aller. Il reviendra. Et s’il ne revient pas, il y’en aura d’autres…

La MAPAQ devrait se rappeler qu’on ne parle pas la bouche pleine (surtout de fumier).
Alors que nos fromagers artisanaux commencent à peine à se remettre du délire de la listériose, voilà que la MAPAQ (Meilleur Adversaire Pour les Agriculeurs Québécois(!!!)) se bombe le torse en mettant une campagne de pub pour vanter les produits du terroir québécois. Hey. Quand c’était le temps de crisser du monde sur la paille pis de jouer aux gros bras dans les fromageries régionales, il était où votre sentiment d’appartenance au terroir? Votre dernière campagne sent le Mea Culpa à plein nez. Ce qui a été bien dans la dernière crise c’est que vous soyez allé voir ce qui se passe sur le terrain. C’est juste dommage que vous soyez entré dans ces fromageries avec vos masques et vos gants, comme des voleurs.

J’ai des valises sous les yeux, pourtant je ne pars que dans une semaine.
À chaque fois que je pars en vacances, c’est le même scénario : boulot, boulot, boulot avant le départ. Le dernier sprint vaut à lui seul le repos que je m’accorde. Il faudrait juste raconter cette histoire à mes yeux. Je me demande si les poches sous les yeux sont considérées comme des excès de bagages… Je vous en reparlerai la semaine prochaine.

Dis-moi, sur quelle lettre tu vis?

googlemaps_alphabet1C’est Philémon qui serait heureux de pouvoir se balader sur ces lettres que nous révèle le designer australien Rhett Dashwood via Google Maps. Il faut dire que ce personnage de bande dessinée créé par Fred avait plutôt l’habitude de se promener sur les îles imaginaires du A (de Atlantique, sur une carte géographique – assez ingénieux quand même d’avoir pensé que les lettres qui formaient le nom des cours d’eau sur une carte étaient en fait des îles habitables!)… Quel bel outil que ce Google Maps. Mais quel bel outil encore plus flyé que la créativité. Prendre un immeuble et nous en faire un M, prendre un pont et nous créer un J. Les artistes ont une vision qui leur permettent de voir plus loin, au delà de l’ordinaire. De nous faire découvrir qu’il y a plus d’une façon de voir le monde. Qu’il faut simplement les suivre pour y arriver, se laisser embarquer. On a tendance, trop souvent, à se réduire à ce que nous voyons. Au premier degré. Si la seule image qui vous vient à l’esprit est celle que vous voyez sur une page, alors le design ne fait pas bien son travail. Celui de vous faire voir plus loin, de vous intriguer, de vous faire rire, réfléchir. Je suis toujours étonné d’entendre quelqu’un affirmer qu’il n’est pas la bonne personne pour bien juger d’un concept artistique, qu’il faut « connaître » ça. Bullshit. Ça c’est ce que les Artistes avec un grand A veulent que les gens pensent. Que la Culture avec un grand C ne doit pas être comprise par tout le monde, surtout pas celui avec un petit m. Les vrais artistes font plusieurs métiers. Ils sont ingénieurs, programmeurs, enseignants, consultants, tout autant que designers, écrivains et musiciens. Ils font travailler les deux hémisphères de leur cerveau au diapason et réussissent à rendre l’ordinaire, extraordinaire, à rendre le monde plus agréable à y vivre.

> Image prise sur le site de Rhett Dashwood

« Anciens billets Récents billets »

 
Back to top