De l’importance de se mettre sur la charge.

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Ouf. J’y suis arrivé. C’est la même conclusion à laquelle j’arrive toutes les fois que je dois donner un dernier sprint afin de boucler mes valises. Pour ceux qui ne le savent pas encore, je serai à Londres, cette semaine. Histoire de faire le plein. Question de faire le vide. C’est selon. Jadis, quand je quittais le bureau pour des vacances, je n’arrivais jamais à le faire sans me culpabiliser. Par rapport à mes clients, associé et par rapport à moi. Comme maintenant je travaille seul et que j’ai une relation privilégiée avec mes clients, restait plus qu’une seule personne à convaincre du bienfait d’arrêter le temps : moi. Aujourd’hui, j’ai une meilleure philosophie par rapport au décrochage. Je vois les vacances comme une source potentielle de remise à niveau, voire de remise à neuf. Et je vis très bien ça. Je décroche vraiment. Comme me le faisait remarquer une cliente la semaine dernière lors d’un shooting photo : « il faut se mettre sur la charge ». Comme une pile. Sinon on tombe à plat. Lors d’une conférence TED (disponible ici), le designer de renommée mondiale Stefan Sagmeister parlait de l’importance de fermer les livres et de prendre des vacances. Son studio ferme une année complète tous les quatre ans. Soit pour lui permettre d’écrire un livre, d’enseigner ou de simplement voyager. Incroyable, non? J’avoue que j’envie l’idée d’être capable de faire ce genre de truc. Ça prend du courage et une bonne dose de la détermination, mais j imagine facilement les bienfaits d’un tel geste. Ressourcement garanti. Piles à neuf. Full charge. Bon. Pourquoi Londres? Pour le cinquantième anniversaire d’un copain, j’ai réussi à dénicher deux billets pour voir Paul McCartney pour le dernier spectacle de sa tournée européenne, le 22 décembre à O2 Arena de Londres. De deux voyageurs, nous sommes passés à trois, le temps de le dire. On sera le Fab Three pour notre tournée à nous. Ça, c’est le premier prétexte. Le deuxième, c’est que malgré le fait que je n’y ai jamais mis les pieds, ce pays me fascine depuis toujours et que suis un fan de littérature et de musique anglaise toute générations confondues. Allez hop, je suis parti. Y a des kilomètres de bitume qui m’attendent, je devrais plutôt parler de milles…

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2 commentaires

  • On voit une certaine évolution dans tes propos lorsque vient le temps de partir en voyage. ;-p
    Bien que cela semble encore difficile, on sent comme un certain détachement et une acceptation dû au fait que ta tête a besoin de reprendre son souffle pour pouvoir continuer à créer. L’analogie de la pile est totalement vraie. Les vacances sont primordial (regardez qui parle ?!) dans un monde où tout va toujours trop vite.

    Je te souhaite un solide voyage à toi et à tes comparses!

    Tu salueras les VRAIS punks de ma part… ;-D

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