Buddy

TM-Marcface_buddyChiang Mai, Thaïlande. Décembre 2014.

Bing.

Un texto. 8 mots. Une courte phrase.

J’ai souri en lisant.

C’était un message de Buddy. Un message qui voulait dire hey, je suis là. Même à douze heures de décalage. Même à 11614 kilomètres de distance. Un coeur, ça voyage à la vitesse de la lumière.

Buddy, il est comme ça. Tu peux compter sur lui. Tu peux t’appuyer sur lui. Il est fort. Il est présent. Même quand il n’est pas là, physiquement, tu sais qu’il n’est jamais loin.

Un gars que tu embrasses sur la bouche. Que tu serres dans tes bras à la limite de respirer. Avec lui, tu peux rire à t’en fendre la gueule. Tu peux pleurer à t’en fendre l’âme. Dans les moments cools comme les plus plates, il est toujours là. À t’écouter. Les yeux dans les yeux. Un gars qui pleure, c’est beau. Un gars qui te laisse pleurer, sans juger, c’est encore plus beau. Un gars qui pleure avec toi, c’est encore mieux.

Buddy, c’est un chum. Un pote. Un frère.

On dit que les amis, c’est la famille que l’on choisit. Pour moi, qui suis presque sans famille, c’est d’autant plus vrai. D’autant plus important. Buddy, c’est le frère que je n’ai pas eu.

Un ami. Pas imaginaire.

Un ami. Dans sa plus simple définition. Dans ce qui a de plus pur. Pas de flafla. Que du vrai. Pas quelqu’un qui quête de l’amour. Ni qui te fait des reproches quand tu ne l’appelles pas. Pas un vampire qui te tire tout ton sang. Y a pas un odomètre à présences accroché à lui. Tellement pas, qu’on passe des mois sans se parler, s’écrire, où se voir. Et que ce n’est pas plus grave que ça. L’amitié, ça ne se comptabilise pas. Mais ça compte. Et c’est ce qui compte.

Je vous souhaite de rencontrer, vous aussi, un Buddy.

De recevoir un texto quand vous ne vous en attendez pas.

Comme un direct au coeur.

Hey, je suis là.

Je le sais.

Et c’est beaucoup.

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