Retour de/sur Londres.

Pas facile les retours. Mais comme je suis encore en vacances, je n’ai pas trop à me plaindre et disons que j’en ai vécu des pires que ça dans ma vie. Voici en vrac, quelques réflexions, clichés et anecdotes sur mon court séjour à Londres. Voyez ça comme les twits que j’aurais aimé écrire sur place…

Si vous voulez photographier un Tigre, ne le faites pas dans un aéroport
À l’aéroport Heatrow, aux douanes, trône une publicité d’Accenture mettant en vedette un Tiger Wood songeur devant l’emplacement difficile d’ou il s’apprête à frapper son prochain coup. Le slogan : It’s What You Do Next That Counts. Je trouvais l’ironie trop belle et j’ai voulu l’immortaliser sur photo… en oubliant que j’étais dans un aéroport. Vérification de ma caméra par la sécurité et un avertissement. Je le ferai plus, maman.

O Cacanada, terre non bitumineuse
Jour 1, Trafalgar Square, à deux pas de notre hôtel, se tenait une manifestation en marge du Sommet de Copenhague sur le climat. Des gens occupaient la place avec leurs tentes et tout le bataclan pour tenir le fort: bouffe, réchaud, etc. Leur cible de prédilections : les sables butimuneux du Canada. Drapeau canadien dégoulinant de pétrole en berne; welcome to London, boys…

Le bon vieux bouche-à-oreille nous épargne de faire des pieds et des mains pour rien
Qu’il soit direct, par internet, de la part d’amis très proches, d’amis Facebook ou d’utilisateurs de forums de voyage, le bon vieux word-of-mouth est le moyen le plus efficace pour ne pas se tromper et bénéficier de précieux conseils quand on veut voyager : mon hôtel Les Citadines Trafalgar Square était parfait. Pas cher, très propre et tranquille. Amateurs de grand luxe, ce n’est pas pour vous. Pour les autres, vous avez le right spot. Merci Martin pour le tuyau…

Le pixel c’est ben beau, mais le grain c’est encore mieux
Au National Portrait Gallery, une super exposition de photos intitulée The Beatles to Bowie nous attendait. Couvrant le rock des années 60 en photo, de super clichés connus et inédits des figures de proue du rock britannique étaient exposés. Les trois gars sont tombés en amour avec la photo de Jane Birkin. Serge devait avoir du goût…

Mexican British Museum
Avouons que le hasard fait bien les choses. Au British Museum se tenaient deux expos sur le Mexique: Moctezuma (le roi-serpent), mais surtout la Révolution sur papier (traduction libre) — une expo sur les affiches produites par des artistes mexicains pendant la révolution. Expo assez intéressante pour en acheter le catalogue…

Des livres qui coûtent des livres
Je ne peux m’empêcher d’acheter des livres de design en voyage. Trop la plupart du temps. Certaines mauvaises langues vous diront, pas uniquement en voyage… Je n’ai pas ouvert une seule page des livres ramenés de Barcelone en juin dernier et voilà que j’ai rempli mon sac de cabine de 200 lb de livres à 200 livres. Les livres en Europe sont toujours trop chers et en Angleterre ils sont exorbitants. Un livre acheté chez Amazon.ca à 25 $ CAN est à 25 pounds à Londres (40 $ CAN) — le calcul se fait vite….. OK, ça ne m’a quand même pas empêché d’en ramener quelques-uns…

Pas de la petite bière
Mea Culpa : je suis un buveur de bière. De vin aussi, mais ma bedaine trahit encore plus un amour du houblon. Et à Londres, les pubs pullulent. Je ne dirai pas combien nous en avons visités, mais disons assez pour se faire une idée de la cordiabilité des ses hôtes et de ses habitués ainsi que du large choix de bières disponibles.

Sorry We Are Closing
Nous étions trois couche-tard dans une ville qui se couche de bonne heure.  Pas facile. La plupart des pubs ferment à 22 h. Leurs cuisines à 21 h. Pour des gars habitués à bouffer tard normalement, disons que ce n’était pas évident.

Shopping in the rain
La journée consacrée au shopping fut celle où la Tamise a dû remonter d’un pied. Le déluge. Quelle bonne idée que d’avoir retiré de mon sac le parapluie que je trainais depuis le début de mon périple.  Résultat : mouillé jusqu’aux genoux à travers une marée (!) de monde parcourant les boutiques avant Noel.

Stupeur et ronflements
3 colocs fatigués, ça ronfle.

Des fumées d’usine coiffent la ville d’ocre, de rouge et de violet
Liverpool comme le chantait Renée Martel (quelle culture, avouez!) est une ville intéressante (surtout la vieille partie). Même si notre séjour fût de courte durée, nous avons pu constater que la Liverpool est définitivement Beatles.

Et les Londonners?
Gentils, polis et souriants. Les Londoniens sont très sympas. Dans les pubs, les musées, les boutiques et sur la rue, les gens étaient avenants, toujours prêts à t’aider à retrouver ton chemin. On m’avait parlé en bien de ceux-ci, je ne peux que confirmer. Première visite, mais pas la dernière…

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