Bla bla bla – ou constatations diverses # 01

moi1Un congélateur qui meurt sent le cadavre pour vrai.
Samedi dernier, notre congélateur est mort emportant avec lui des kilos de chorizo, du crabe, des merguez et des milliers de petits fruits cueillis avec amour sous un soleil accablant autour de mouches noires (quel beau pays que cette toundra canadienne!) La mort d’un congélo, c’est une chose, mais son autopsie en est une autre plus accablante encore. Quand j’ai constaté l’heure exacte du décès, j’ai dû prendre mon courage à deux mains ainsi qu’une grande respiration et vider le corps du défunt. Toutes ces victuailles baignaient dans un pied de jus nauséabond. Pour en avoir une idée, passez des bleuets, des framboises, du jus de volaille et de poisson au mélangeur, chauffez le tout et humez… vous aurez une bonne idée; ma meilleure idée fut d’aspirer ce nectar au Shop-Vac : résultat, je me suis douché au jus de congélateur.

Jogguer avec des Merrell de marche déboulonne un vieux body.
J’ai toujours rêvé de courir. De jogguer. Ça ne date pas d’hier : chronologiquement lorsque j’ai vu Rocky 1 pour la première fois, l’idée de courir avec un pantalon gris en coton ouaté et un chapeau en cuir m’a plus immédiatement; pas beaucoup plus tard, le film Charriots Of Fire m’amena à me convertir à la course à pied, le temps d’un tour de pâté de maisons… Bref, 30 ans après ces deux brefs et infructueux essais, j’ai chaussé des chaussures pas fait du tout pour la course et parti sous le chaud (!) soleil de dimanche dernier, accompagné d’un vent de face de 100 km. Je me suis pas si mal comporté. Du moins, je pensais. Je me suis réveillé avec des douleurs inexplicables dans des zones de mon corps dont je ne soupçonnais ni la présence de muscles, encore moins de vie. Bref, j’ai une cheville en compote. Je n’ai pas lancé la serviette, mais je vais m’acheter de nouvelles chaussures. À suivre.

Les journaux font la manchette sur le net.
Les journaux subissent présentement une révolution. Partout dans le monde, on voit des quotidiens centenaires fermer leurs portes et de grandes entreprises de presse avoir de la difficulté. Le web fait un ravage total dans la presse écrite. La plupart des journaux ont pris des virages 2.0, mais la rentabilité n’est pas encore au rendez-vous. Il faut comprendre que la publicité est le nerf de la guerre de la plupart des médias, et le web et la pub ne font pas nécessairement bon ménage. Qu’adviendra-t-il des grands journaux? Difficile de prévoir, je faisais remarquer ce constat à un journaliste du Quotidien en lui disant, pour lui remonter le moral, qu’on aura toujours besoin de journalistes, sur papier ou sur le web; « À quel prix? » m’a répondu sa fibre syndicaliste… Well, je m’attendais à une réponse plus éloquente…

Quand c’est non, c’est non. Jusqu’à ce que ça devient oui. Mais faut souvent un miracle.
5 ans. J’ai passé 5 ans et des poussières sans mettre les pieds dans un restaurant où j’allais auparavant 3 fois par semaine parce qu’on avait décidé de m’y servir comme un client acquis de second ordre. Quand le restaurant a changé de main, mais plus encore de personnel, j’y ai remis les pieds. Je suis comme ça. Fidèle comme un chien tant qu’on me flatte. Prêt à recevoir quelques taloches pour le plaisir de gruger mon os, mais quand je décide que j’en ai assez, y a pas une laisse qui me retient. Et c’est pour la vie. La fidélité est un morceau de bois. C’est dur du bois, mais plus on le travaille, plus on l’altère, plus il perd de sa force. Et contrairement au fer qu’on peut faire fondre plusieurs fois, le bois usé ne se régénère pas. En bon workholic, je dirais que je suis fait de bouleau…

Je veux bien croire que MySpace est pour les oreilles, mais ça fait mal aux yeux quand même.
Suis-je le seul à trouver que le site MySpace est un vomi graphique? Je ne suis jamais tombé sur une belle page graphiquement parlant. Qu’elle soient professionnelles, amateures, d’artistes internationaux, ces pages toutes croches m’enlèvent le goût de découvrir des musiciens pourtant si talentueux…

Une chance qu’on a Facebook pour nous rappeler le jour que l’on est.
S.v.p., cessez d’écrire comme statut: « c’est lundi, bonne journée! », « mardi, deux journées de passées! », « mercredi, milieu de la semaine! ». Vous n’êtes pas obligé d’écrire à tout les jours si vous n’avez rien à dire. Quand on sera assez mêlé pour ne pas se rappeler quel jour on est, on aura qu’à écrire dans notre statut : « heu… quel jour on est….? ».

Je twitt comme un twit.
Bon j’ai décidé de me mettre à twitter y a deux semaines. MAIS. Mais je ne suis intervenu que 3 fois en deux semaines. Ok, je vais m’y mettre, je vous le promets. Au pire j’écrirai simplement le jour qu’on est… Si vous voulez me suivre… twitter.com/traitdemarc

1 Commentaire

  • J’aime bien que le non soit un vrai non : il ouvre la voie à d’autres oui ! A tant de oui…
    J’aime bien l’idée du miracle, dans la vie ! Plus j’avance, plus je sens, chaque jour, l’infinie douceur des petits riens… qui changent tout ! Du miracle-en-silence, efficace et constant, à portée d’oeil-de-coeur (celui de l’intérieur !) : plein les mains de fraîcheur !…

    Maïspeïss pabô ? Trait de Marc, illico !

    Fasse-bouc lourdaud ? Tolérance, essentielle espérance ! Quand tous les jours seront comptés-sur-doigts, les grands zenfants qui cherchent s’arrêteront là ! (et passeront à la numération, pour réviser leurs tables… de multiplication ? ;))

    Let’s go twitting again, daily, weekly… « on air » !

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