Adele.

Je ne vous parlerai pas de la gouvernante de l’émission des années 60 qui jouait à la télévision dans mon enfance. Pour trois raisons : la première est que cela ne me rajeunit pas de connaître cette émission, deuxièmement, c’était une émission insignifiante conçue sur le même moule que « Papa a raison » et troisièmement l’Adele de l’émission (pour ceux qui s’en souviennent) ne partage vraiment pas la même voix que l’Adele dont je veux vous parler. Il serait tout aussi facile aussi de comparer la jeune prodige de 19 ans à Amy Winehouse (avec qui elle partage aussi des origines britanniques), car, ne serait-ce par son style un peu soul, les comparaisons ne vont pas plus loin. Synthétisant jazz, folk, soul, et electro pop, Adele s’avère d’une étonnante maturité musicale pour son jeune âge. Sa voix un peu rauque et un peu hésitante en final éblouie immédiatement. L’album 19 est vraiment un petit bijou! Dans la même veine que les Feist et Norah Jones. À acheter les yeux fermés. Et à écouter les oreilles ouvertes.

À Montréal, le 7 Juin, Théâtre Outremont.

Les commentaires ne sont pas autorisés.